Le Malo Besto de Tolosa (2)

Bonjour, et bienvenue pour un nouvel article ce jour consacré au "Malo Besto" (2ème partie).

une prétend cette légende à laquelle des générations de Toulousains ont cru dur comme fer ?

« Ce monstre passait autrefois pour courir les rues pendant la nuit. La superstition [affirmait] que ceux qui le rencontraient mouraient le lendemain », relate François Raymond* dans son dictionnaire (1824).

A Toulouse, ni croquemitaine donc, ni loup-garou. Ceux-ci revêtaient les traits d’un cyclope qui hantait le quartier Saint-Etienne.

« Au 16^e siècle surtout, on s’entretenait en ville de ses apparitions », rappelle l’historien Alexandre du Mège*. C’est au Capitoul Germain de Lafaille (1616-1711) que l’on doit la description tirée des Annales de la ville de Toulouse, sous l’année 1496.

« L’auteur s’était diverti à faire peindre sur les deux premières pages la figure bizarre d’un homme gigantesque n’ayant qu’un œil au milieu du front, monté sur un cheval monstrueux aux pattes longues et menues comme [celles] d’une écrevisse. A côté, est représenté un homme couronné, à cheval, avec une lance à plusieurs branches, dont il renverse d’autres hommes, [eux] aussi à cheval », détaille le grand homme, drapé dans son manteau rouge et noir.

A suivre .............